Les statuts de la Confrérie

La Confrérie du Murçon Matheysin, association dépendant de la loi 1901 oeuvre pour la défense, la promotion de la gastronomie et des traditions matheysines en participant à diverses manifestations et animations.

Lors de ses déplacements et manifestations, les membres de la Confrérie représentent la gastronomie et les traditions de la Matheysine. Pour ce  faire, il est établi un PROTOCOLE (règlement intérieur) auquel l’ensemble des membres de la Confrérie (sous l’autorité du GRAND MAÎTRE ou de son représentant) s’astreignent.

L'emblème

 

La Confrérie se dote d’un emblème représentant un dauphin alléché par un murçon dans un blason.

En dessous du dauphin et du murçon, se trouvent une branche de carvi (rappel de la particularité du produit), ainsi qu'une pomme de terre épluchée (rappel de garniture du plat).

Cet emblème, créé par Guillaume BENOIST, Directeur du Musée Matheysin, devra figurer sur tous les documents, tenues, et tous les outils de communication de la Confrérie.

  Blason confrerie

 

 

La Tenue

 Une tenue est créée, composée comme suit :

Tous les participants aux diverses manifestations devront revétir la tenue officielle soit :

  • Chemise blanche ou polo avec le blason de la Confrérie
  • Pantalon noir ou jupe noire
  • Chaussures noires
  • Pour les dignitaires du G.C.O. la médaille officielle de la Confrérie

Polo 001     Medaille

 Les officiants :

  • En plus de la tenue officielle les officiants devront porter la tenue  d’apparat (notament lors des chapitres et intronisations) composée comme suit :
  • La cape anthracite avec l’encolure rose. Ces couleurs symbolise l'une le pays minier et l'autre celle de la charcuterie.
  • Un chapeau tricorne avec l’emblème de la Confrérie
  • La médaille de la Confrérie
  •  

Momo 3                 Confrere

Tous les participants aux diverses manifestations se doivent de repecter et de faire respecter la tenue officielle.

 

 

Le Sceptre

Symbolisant la Matheysine, le sceptre, concu et réalisé par Alain Grosso, est composé d’un manche de pic qui servait autrefois à décrocher le charbon au fond de la mine, mais aussi ce bois en forme de spatule « La Mescola » dont nos amis italiens se servaient pour remuer la Polenta.

La poignée  est couleur maïs.

Il est orné de perles représentant une branche de charrail avec ses fleurs :  des graines rapportées par nos amis polonais qui furent mélangés dans nos saucissons à cuire.

D’autres perles représentent également des gouttes de sueur et de sang, souvenirs des « Gueules Noires » qui ont trimé toute une vie au fond de la mine.

Sur la deuxième partie les perles  roses et grises rappellent les couleurs de la Confrérie.

Sceptre

 

La Devise

Il n’y a pas d’amour plus sincère que l’amour de la bonne chère.

                                                            « Venance Fortunat, patron des gastronomes »

 

Venance Fortunat, poète chrétien du VIe siècle, vanta dans ses poèmes la bonne cuisine et les bons vins. Pour lui, ils représentaient le paradis sur terre.  Il savait pardonner les excès de ripaille par les thèmes littéraires de l'ivresse "sobre ébriété" ou bien encore, "il n'y a pas d'amour plus sincère que l'amour de la bonne chair". Saint Fortunat ne cessa de confirmer que les bons repas étaient les biens innocents de la société. Il mourut en l'an 609.

 

 

L'Hymne

La Confrérie se dote d’un hymne.

Il s'agit d'un rigodon, danse caractéristique du Dauphiné dont l'air est présent dans de nombreuses mémoires.

Le coucou

Le coucou faï son gni din l’herba

Le coucou faï son gni partout

Quand l’an vin le vépré

La maré vaou li aïtré

Quand l’an vin le dzou

Le paré li aï toudzou

 

En version française !

Le coucou a fait son nid sur l’arbre

Le coucou a fait son nid partout

Mais quand vient le vêpre

Coucou veut y être

Quand la nuit finit

Il  a quitté son nid

A noter que le mot vêpre est utilisé ici dans le sens du soir.

 

 

Intronisations

Lors de cérémonies appelées CHAPITRES,  il est procédé à des intronisations.

Il s'agit d'habiliter des personnes qui s'engagent à servir la cause et le but de la Confrérie.

Pour ce faire un PROTOCOLE est établit :

Conditions pour être intronisé : La personne intronisée appelée IMPETRANT devra faire une demande et être parrainée par un DIGNITAIRE du Grand Conseil de l'Ordre.

 

Le futur IMPETRANT, ou une personne de son entourage, devra fournir une fiche de renseignements sur ses motivations, ses qualités, son engagement dans la vie associative, sportive, etc.…

Le CONSEIL DE L’ORDRE -ou par délégation, le Cabinet des Officiants-  décide alors de l’acceptation  de cette candidature.

 

Déroulement de la cérémonie d’intronisation :

Le Maître de Cérémonie, ou le GRAND MAÎTRE, ouvre la cérémonie : « Message d’introduction et de bienvenue …… »

Le GRAND MAÎTRE (ou son représentant) déclare ouvert le  nouveau chapitre :  

  • «Moi Grand Maître, par les pouvoirs qui me sont conférés déclare  en ce jour du  …  /  …  / de l’an 20..      ouvert le .. (N°) chapitre de   notre Confrérie. 
  • Nous allons maintenant introniser M……   (nom de l’impétrant) qui va intégrer notre confrérie et devenir ambassadeur de la Gastronomie et des Traditions de la Matheysine.»

Le Maître de Cérémonie appelle le nouvel impétrant et son parrain (ou sa marraine)

Le Parrain ou La Marraine revêt la cape à son (sa)  filleul(le) : « Grand Maître, je vous présente M  (nom de l’impétrant et CV) .  Je vous demande Grand Maître d’élever M …… au grade de Chevalier de la Confrérie du Murçon Matheysin. »

Le Grand Maître  muni du sceptre intronise l’impétrant : « Moi, Grand Maître, par les pouvoirs qui me sont conférés, vous fais  Chevalier de la Confrérie du Murçon Matheysin (apposition du sceptre épaule droite et épaule gauche de l’impétrant).

L’impétrant prononce le serment d’allégeance : «  Moi,  (nom, prénom),  jure devant le merveilleux Murçon Matheysin, de porter fièrement et dignement le titre de Chevalier du Murçon Matheysin. Je deviens à ce jour ambassadeur permanent de la Confrérie et m’engage à promouvoir dans le monde entier,  contre vents et marées, le patrimoine gastronomique de la Matheysine. »

Le Parrain ou La Marraine  fait déguster le Véritable Murçon Matheysin, retire la cape, remet la médaille au nouveau Chevalier et lui demande de signer son serment sur le Grand Livre de la Confrérie.

Le Maître de cérémonie ou le GRAND MAITRE félicite le nouveau Chevalier  et lui souhaite la bienvenue au sein de la Confrérie. Il remercie l’assistance et clos le chapitre.

Cérémonie ponctuée par notre hymne  « Le Coucou ».

 

 

Le Paladin

Lors du Conclave du 14 octobre 2016, un nouveau grade a été créé.

Plusieurs de nos adhérents participent régulièrement à la vie et aux activités de la Confrérie. Nous avons pensé que leur engagement méritait d’être reconnu c’est pourquoi nous avons créé un nouveau titre les concernant. Désormais ils seront connus sous le nom de Paladin.

Nous devons donc modifier les statuts dans ce sens

 PALADINS

En quête d’actions et d’aventures où manifester sa bravoure, sa générosité, sa courtoisie, le PALADIN ne demande ni n’exige sauf de lui-même.

Il tente d’être gardien d’une certaine harmonie et la dignité est sa principale préoccupation. Il doit être à jour de sa cotisation annuelle et participe activement aux ateliers, manifestions et animations. De par ses actions, il bénéficie des mêmes avantages, devoirs et obligations  que les dignitaires.

Cependant il n’a qu’un rôle consultatif et ne participe pas aux décisions du Grand Conseil de l'Ordre.

Date de dernière mise à jour : 14/11/2021